Spécialiste de l'architecture rurale
En 1969, Claude Royer, qui s’était déjà intéressé à l’habitat rural dans le cadre de la RCP Aubrac, prend part au vaste programme de recherche lancé par le Musée national des Arts et Traditions Populaires et destiné à fixer une image précise du système des formes architecturales employées dans la France rurale traditionnelle.
S’appuyant sur les monographies élaborées lors du chantier 1425 qui avait été piloté par Georges Henri Rivière entre 1941 et 1948, une nouvelle équipe d’enquêteurs est envoyée dans les régions pour compléter les monographies existantes, évaluer pour chacune d’elle les changements intervenus et adapter les enquêtes aux nouvelles interrogations de l’histoire rurale et de l’ethnologie.
Journal de route, relevés d’architecture et photographies en mains, Claude Royer part donc inventorier sur le terrain les habitations traditionnelles de l’Ain, du Doubs, de la Haute-Saône, du Jura, de la Loire…
Le résultat de cette opération de recherche d’envergure a donné lieu, pour chaque région étudiée, à la publication du Corpus de l’architecture rurale française. Claude Royer dirige le volume sur la Franche-Comté et contribue à la rédaction du volume consacré au Lyonnais.
Dans ses études, l’ethnologue Royer cherche notamment à éclairer la forme architecturale de la maison rurale à la lumière de ses fonctions d’habitation et d’outil de travail.
Membre de plusieurs commissions de sauvegarde du patrimoine architectural, historique et archéologique, Claude Royer est régulièrement consulté lors d’opérations de rénovation urbaine, de restauration d’habitats anciens, de remontage de maisons rurales, pour le compte d’organismes publics, d’architectes ou d’associations patrimoniales.