Chercheur en ethnologie
Entré au C.N.R.S. comme attaché de recherches en 1967, à l’âge de 26 ans, Claude Royer peut s’appuyer sur une solide expérience en recherche ethnologique, ayant pris part dès 1964 à la RCP Aubrac. Cette enquête, qui a fait date par son ampleur inégalée, a mobilisé l’ensemble des sciences de l’homme autour de l’étude des structures sociales, des techniques et savoir-faire et de la vie culturelle de cette région.
En contact régulier avec les organisateurs de cette opération de recherche (les ethnologues et historiens André Leroi-Gourhan, Georges-Henri Rivière et Corneille Jest), Claude Royer s’intéresse particulièrement aux burons de l’Aubrac, cabanes en pierres couvertes de lauzes et utilisées pour la traite des vaches durant la période de l’estive et pour la préparation du fromage. Il en fera le sujet de la thèse qu’il soutient en 1966 devant la Sorbonne. Cette même année, il prend part à la nouvelle mission de recherche RCP Châtillonnais, pour laquelle il analyse les rapports entre élevage et céréaliculture dans le village d’Etormay (Côte-d’Or).
En 1969, Claude Royer entreprend pour le compte du Musée national des Arts et Traditions Populaires une recherche et collecte d’objets et de documents viti-vinicoles dans le Jura. Amené à enquêter sur les vignobles et les vignerons, il en fera le sujet de sa thèse d’État en 1974.