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Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Les registres d'arpentement contenus dans la présente collection ont été établis à partir de la fin du XVIIe siècle sous le régime français, mais surtout à partir des années 1730. Les communautés d'habitants prenaient l'initiative de leur confection en sollicitant en premier lieu leur seigneur et par requête la Chambre des comptes de Dole puis, à partir de 1771 le Bureau des finances de Besançon, de les y autoriser, ce qui leur était octroyé par arrêt ou jugement, à charge pour elles d'en assumer les frais d'établissement, de rédaction et de copie. Précédés de la copie des actes officiels authentifiant le bien-fondé de la procédure, et souvent dotés d'une table alphabétique de propriétaires, les registres recensent, par nom de détenteur et exploitant, les biens cultivés sur lesquels pèsent l'impôt, avec mention de leur surface, de leurs confronts et le plus souvent de la classe de propriété à laquelle ils se rattachent, de la qualité la plus médiocre à celle donnant le meilleur rendement, chaque classe étant imposée selon un barême. Ils rendaient ainsi proportionnelle aux revenus estimés des biens l'assiette de la taille royale (dénommée aussi imposition ordinaire), de ses multiples compléments (le 20e, la capitation etc.), et de toute sorte de taxes locales entre les habitants imposables. Ils préfigurent les matrices cadastrales des XIXe-XXe siècles ; mais on prendra garde que les arpentements ne prennent en compte que les terres cultivées, vignes et les prés, à l'exclusion des bois et des bâtiments en soi. A la différence d'autres provinces, mais à l'instar des terriers en Franche-Comté, rarissimes sont les arpentements communaux comtois accompagnés de plans parcellaires ; il n'y en a aucun dans la présente collection.
Les registres d'arpentement étaient en général établis en deux exemplaires : l'un restait à la Chambre des comptes à Dole puis au Bureau des finances de Besançon de 1771 à 1790, qui en avaient autorisé l'exécution et qui examinaient les éventuelles réclamations, l'autre était conservé par les échevins des communautés d'habitants pour répartir les impôts. On se reportera donc aux archives communales pour les communautés dont l'arpentement ne figure pas dans la présente collection. On décompte ainsi plus de 200 communes actuelles du Jura dotées d'un arpentement à ce jour conservé dans cette collection ou dans les fonds communaux anciens, voire les deux dans quelques dizaines de communes.
Modalités d'entrées
Séquestre révolutionnaire sur les archives du Bureau des finances de Besançon, remise postérieure aux Archives du Jura.
Présentation du contenu
La présente collection des Archives du Jura totalise près de 170 arpentements ; elle comporte trois lacunes par rapport à l'inventaire imprimé de Jules Finot en 1868 (Beauchemin, Pont-d'Héry, Villersérine, déclarés manquants au récolement des archives de 1978). En outre, ont été assimilés à tort à cette collection cinq terriers seigneuriaux (originaux ou copies) des prieurés bénédictins de Frontenay et de Saint-Vivant, qui ont été réintégrés dans leurs fonds d'archives d'origine en 2016, laissant autant de cotes 1 B vacantes. L'arpentement de Clairvaux a, quant à lui, été retrouvé lors du tri d'un fonds privé et réintégré à la collection sous la cote 1 B 170. Enfin, un arpentement ne concerne pas le Jura mais le département de l'Ain : Salavre (1B 169) dépendait en effet de la subdélégation d'Orgelet mais fut réunie à l'Ain à la Révolution. En revanche, sont restés aux Archives du Doubs les arpentements des communes de Chapois, Chaumergy, Crançot, Peseux (voir sources complémentaires).
Les arpentements sont classés dans l'ordre alphabétique des localités du XVIIIe siècle. Leurs analyses sont transcrites telles qu'elles ont été rédigées par Jules Finot et imprimées dans son inventaire en 1868. Celui-ci a couramment indiqué, dans le corps de ses analyses, les noms des principales familles établies sur le territoire concerné par chaque arpentement; ces indications complémentaires, qui ont leur intérêt, ne sont cependant pas exhaustives. La mention A.C. figurant à la fin de la description matérielle de la plupart des registres désigne une ancienne cote sous laquelle figurait l'arpentement. Nous avons précisé enfin les noms des communes actuelles correspondant aux anciennes communautés d'habitants citées dans le présent inventaire.
Conditions d'accès
NC numérisé
Tous les arpentements provenant de la Chambre des comptes de Dole et du bureau des finances de Besançon ont été microfilmés en 2019 et numérisés en 2020. Ils sont consultables sous la forme numérisée.
Autre instrument de recherche
Jules Finot,Inventaire des arpentements de territoire de communautés d'habitants (XVIIIe s.), Lons-le-Saunier, Archives du Jura, 1868 (accès à la version dactylographiée en 2016, mise à jour en 2019 : inventaire).
Existence et lieu de conservation des originaux
Bibliographie
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Autres Cotes
Date
Description physique
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Conservation
Conditions d'accès
NC numérisé
Mots clés lieux
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