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Date
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Importance matérielle
Biographie ou Histoire
En 1817, sous la Restauration, le ministère de l'Intérieur fit établir un état de la situation scientifique et littéraire en France. Le constat fut que dans le Jura, comme dans la plupart des départements, il n'existait aucune institution capable de conserver le patrimoine artistique et scientifique départemental. Pourtant, en 1812, une première tentative avait été faite pour organiser une société d'agriculture et des arts, avec l'intention de créer un musée départemental ; des subventions ministérielles ainsi que des objets destinés à être conservés furent même recueillis. Les événements politiques et militaires de la fin de l'Empire arrêtèrent ce projet ; l'enquête de 1817 le relança.
Sous l'impulsion du préfet du Jura, le chevalier Louis Enguérand de Coucy, fut mis en place à Lons une société savante départementale et un musée. Le règlement de la Société d'Émulation du Jura fut adopté par ordonnance royale en 1818. Les premiers membres désignées par le préfet en raison de leurs connaissances, furent appelées à désigner à leur tour d'autres personnalités tout aussi méritantes et résidant le département du Jura. Joseph Alexis Nicod de Ronchaud (père de Louis François Nicod de Ronchaud (1816-1887), qui fut lui-même membre de la Société) fut nommé par ses pairs secrétaire perpétuel de la société lors de la première séance publique tenue le 15 avril 1818 ; les premiers travaux, de nature variée, ne tardèrent pas à être communiqués publiquement. Il s'agissait de favoriser l'essor des sciences, des arts, du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, domaines où les administrations publiques n'intervenaient guère, l'Etat préférant faire l'initiative privée et comptant notamment sur les académies et les sociétés savantes pour diffuser les connaissances nouvelles et leurs éventuelles applications économiques par et auprès des savants, propriétaires fonciers, industriels, hommes de lois, professeurs et artistes. La Société était divisée en « sections » thématiques d'étude, n'excluant aucun sujet de ses préoccupations et se voulant le lieu d'accueil, de discussion et de vulgarisation de toute découverte, nouveauté et projets. En outre, pratique inhérente aux buts même des sociétés savantes et toujours vivante, la Société d'émulation échangeait ses publications avec celles d'autres sociétés savantes, universités et bibliothèques de renom, notamment la Sorbonne.
Les cotisations des membres et les subventions publiques permettaient de faire fonctionner la Société. Mais en 1836, le Conseil général du Jura supprima une allocation ; puis l'instabilité de la présidence et la diminution du nombre des membres actifs et cotisants marquèrent une première rupture dans les activités de la Société. Bien que logée au sein de l'hôtel de ville à partir de 1849, la situation financière devint critique et la conservation des objets et ouvrages collectés par la Société d'émulation fut mise en péril. Pour préserver au mieux ceux-ci, le président Odille dut se résoudre à en transférer la propriété à la ville de Lons-le-Saunier. Le musée de la société devint celui de la ville de Lons et fonda en particulier son fonds archéologique ; la bibliothèque de la société abonda celle de la Ville dont le noyau était constitué des séquestres révolutionnaires sur les bibliothèques des couvents de Lons. Cette situation nouvelle concrétisée en 1857 par une convention de mise à disposition gratuite de locaux par la Ville en échange du don des deux ensembles par la Société clôturait des décennies de gestion du musée, notamment par Désiré Monnier, et d'une co-gestion du fonds patrimonial des livres de la ville et de la Société par cette dernière. Avec des dispositions à peine modifiées et après plusieurs déménagements, l'esprit de la convention de 1857 perdure et la Société continue de déposer régulièrement les ouvrages reçus ou acquis par elle, parfois rares, à la Bibliothèque de Lons.
En 1863, le président Gustave Rebour, fraichement élu et fort d'un legs effectué par l'un des tous premiers membres de la Société, obligea à payer une cotisation à tous ses membres sans exception. Ceci relança les travaux financés par la Société. Les recherches, dans tous les domaines traités par la Société, ne furent jamais aussi fournies qu'alors. Les découvertes furent nombreuses, particulièrement en archéologie, les mémoires des travaux menés furent imprimés dans les volumes annuellement publiés tandis que les objets découverts étaient déposés au musée municipal de Lons. Les comptes-rendus des séances et réunions de la Société ainsi que les études manuscrites conservées dans le fonds de la Société témoignent de ces activités nombreuses, des sites fouillés à l'initiative ou avec le soutien financier de la Société et même des cours publics institués par la Société.
La Société d'émulation du Jura participait à la vie culturelle et politique du Jura en prenant part à l'organisation de manifestations ayant parfois des retentissements d'envergure nationale. Ainsi, elle eut l'idée dès 1838 d'ériger une statue en l'honneur de Rouget de Lisle, auteur de la Marseillaise et natif de Lons-le-Saunier. Cette idée fut reprise par la municipalité lédonienne en 1878 avec le concours de la Société. Le comité de souscription fut placé sous la présidence d'honneur de Victor Hugo et la réalisation de l'œuvre fut confiée au célèbre sculpteur Auguste Bartholdi. La statue fut inaugurée en présence de nombreuses personnalités, dont Louis Pasteur, en 1882. La Société organisa à cette occasion un concours de poésie faisant l'éloge de l'auteur de l'hymne national.
Tout au long du XIXe siècle, de nombreuses personnalités éminentes du département animèrent la société d'émulation telles que Désiré Monnier, qui en devint président perpétuel honoraire, ou Camille Prost, maire de Lons-le-Saunier. D'autres publièrent leurs études ou devinrent membres correspondants, tels que l'académicien Xavier Marmier, ou le collaborateur de Louis Pasteur, le docteur Bergeret.
La Première Guerre mondiale n'arrêta pas l'activité de la société qui souffrit cependant la perte de nombreux émulateurs sur les champs de bataille. Puis, à la demande de la préfecture, elle veilla à l'édification de monuments aux morts de la guerre dans les communes. Elle continua d'organiser des événements commémoratifs, tel le centenaire de Louis Pasteur en 1922, à la demande d'élus locaux ou des autorités préfectorales. Dans les faits, la Société avait changé depuis le début du siècle et le conflit mondial précipita la transformation. Un nouveau règlement avait été adopté à la fin de l'année 1905 sans qu'il n'y ait de conséquences apparentes sur les activités de la Société ; pourtant, celles-ci se concentraient déjà sur l'histoire et l'archéologie, délaissant peu à peu sciences dures et appliquées, agriculture, droit ou poésie qui trouvaient d'autres canaux de diffusion ou ne trouvaient ni auteur ni auditeur. En 1924, l'instauration de la Chambre d'agriculture du Jura signa l'abandon des études agricoles au sein de la Société. Le 24 avril 1937, lors de la séance mensuelle, Auguste Lumière, l'inventeur du cinématographe, fut certes désigné membre de la Société d'émulation mais il ne fut que membre correspondant, et il ne reste que peu de trace de son adhésion jusqu'à son décès en 1954. La Société offrit pourtant au public jurassien un regard vers le Grand Nord, en particulier le Groenland, en accueillant les premières conférences de Paul-Émile Victor, jeune explorateur encore inconnu du grand public ; il est vrai que ses parents, pipiers à Lons, étaient des membres actifs et décisionnaires de la société qui permirent à leur fils d'y diffuser ses premières expéditions.
En revanche, les questions patrimoniales prenaient de l'ampleur aux côtés des études historiques et archéologiques, parfois non dénuées de polémique. Ainsi, la Société écrivait-elle dès 1932 au maire de Lons afin de l'alerter sur la menace d'une dégradation du patrimoine local par l'implantation de ce qui devint des enseignes de distribution. Elle favorisa les fouilles archéologiques systématiques lors de la construction de nouveaux édifices, pratique qui ne devait légalement être systématisé que plusieurs décennies plus tard. S'appuyant sur la loi sur la protection des Monuments historiques de 1913, elle fut à l'origine de la protection au titre des Monuments historiques de bâtiments tels que l'église Saint-Désiré de Lons en 1937, en déposant des dossiers de classement. Elle œuvra grandement à la sauvegarde de l'abbaye de Baume-les-Messieurs, dont elle soutint une campagne de restauration sans précédent.
Dès septembre 1939, en raison du deuxième conflit mondial, les réunions se firent trimestrielles, avec des reports réguliers en raison de l'indisponibilité des conférenciers, alors mobilisés puis prisonniers, et des risques de bombardement. La société publia quelques études sur les sujets d'actualité ; ainsi, en 1941, on étudia avec attention l'aviation et le lexique qui l'entoure. Mais dans un contexte difficile de la guerre puis de l'occupation allemande à partir de novembre 1942, elle travaillait à des sujets peu polémiques sur l'histoire, l'art et les grands hommes de la Franche-Comté ; elle sortit cependant de sa réserve avec Émile Monot qui s'insurgea en plein conseil d'administration contre la fonte envisagée par le gouvernement de Vichy des statues monumentales de Lons, en particulier celles de Perraud et Bichat, puis contre le projet du Conseil municipal de Lons de débaptiser des places et des rues de la ville en 1944, peu avant la libération de la ville. La pénurie de papier et le coût d'impression trop élevé pendant la guerre l'empêcha de publier ses travaux. En 1942, elle demanda bien la reconnaissance officielle d'utilité publique pour pouvoir recevoir davantage de dons et legs, sans succès.
Après la guerre, la Société rendit hommage à ses membres disparus des faits de la guerre ou revenus des camps en 1945. Elle reprit ses activités de recherche et de publication grâce à la générosité de ses membres. En 1947, son président, Jean Brelot, prit une direction affirmée en quête de renouveau. La spécialisation et la concentration autour des activités historiques fut de mise, notamment sur la Franche-Comté et bien sûr le Jura, mais également autour des personnalités qui avaient marqué l'histoire du territoire comtois. Les sujets scientifiques furent abandonnés. L'ouverture au grand public fut également décidée. Les publications, les communications et les conférences, ainsi que les sorties, dorénavant touristiques, furent délibérément dirigées vers une large public sans que cette vulgarisation ne cède en rien à la qualité et à la rigueur des informations transmises. Par ailleurs, la Société multiplia les sorties sur le terrain dans tout le Jura en en publiant les études ; elle organisa des fouilles archéologiques sur des sites préhistoriques et antiques, ainsi que des chantiers de restauration sur sites médiévaux, associés à des fouilles le cas échéant. Deux membres de la Société proposèrent même en 1954 l'ouverture d'une section spécifique sur l'archéologie préhistorique.
Ce regain d'actions valut à la Société, la reconnaissance d'utilité publique accordée en 1952 par le ministère de l'Intérieur ; elle fut inscrite aux nouveaux statuts de la Société et fut célébrée avec les honneurs et en présence des autorités politiques et religieuses du Jura, notamment Edgar Faure, alors président du Conseil. Ce dernier revint régulièrement témoigner de son expérience auprès des membres de la Société, et participa aussi à diverses publications.
La Société diversifia son activité d'édition : aux bulletins annuels des Mémoires s'ajoutèrent en 1957 et 1963, les volumes de Histoire de Lons ou Villages du Jura., suivi en 1988 de la publication du livre sur la commune des Rousses. On envisagea même un temps de publier un périodique régional.
En 1972, la Société adopta de nouveaux statuts. Ces derniers stipulèrent l'élection d'un conseil d'administration de 12 membres au sein duquel étaient élus le président et les membres du bureau, et le fonctionnement se rapprochant ainsi de toute association ; cependant, la cooptation des nouveaux membres demeurait avec double parrainage, seule l'approbation par le conseil d'administration et les autres membres à main levée, lors des séances mensuelles, ne fut plus obligatoires. Les candidatures furent, dès lors, seulement enregistrées par le conseil d'administration. Lors des séances, les appels à candidature se multiplièrent. La communication autour des séances s'élargit, notamment grâce au recours de plus en plus fréquent à la presse. Le nombre de membres doubla en vingt ans, ce qui pourvut aux besoins financiers de la Société dont les subventions publiques se réduisaient. Les chantiers qu'épaulait la Société furent l'occasion d'organiser des événements marquants ; ainsi, les fouilles entreprises lors des travaux de modernisation de la place de la Comédie à Lons-le-Saunier, pendant lesquelles la Société fut sollicitée comme expert de l'histoire de la ville, fournirent à celle-ci le cadre d'une grande exposition en 1978 et d'une publication de référence sur l'urbanisme lédonien tandis qu'elle avait œuvré à l'extension des fouilles et à la sauvegarde de plusieurs bâtiments encore visibles aujourd'hui.
Les travaux et les publications demeurent florissants à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, ce dont les dossiers, diaporamas et photographies conservés dans ce fonds sont les témoins. C'est ainsi que la Société fête, en 2017, le bicentenaire de son existence, en laissant sur son sillage, des publications, un fonds d'objets archéologiques au musée de Lons, un fonds patrimonial et historique d'ouvrages à la médiathèque de Lons, et un fonds d'archives richement doté, particulièrement par les travaux des émulateurs qui n'ont pas tous été publiés.
Elle reçoit en octobre 2023 le Prix des sociétés savantes du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), décerné par l'Académie des sciences morales et politiques de l'Institut de France.
Modalités d'entrées
Un contrat de dépôt des archives de la Société fut conclu le 4 février 1982 avec les Archives départementales du Jura, signé par le docteur Bonjean, président de la Société, et Jacques Berlioz, directeur des Archives ; il concernait les documents déposés alors et prévoyait le dépôt ultérieur de documents qui seraient produits ou reçus de même par la Société. De fait, plusieurs petits dépôts complémentaires augmentèrent le fonds initial ; celui effectué à l'été 2016 couvre la fin du XXe siècle et la première décennie du XXIe siècle. A ce jour, le fonds comprend 6 mètres linéaires de documents textuels et iconographiques. Le dépôt assure un transfert de conservation des documents et des charges s'ensuivant (classement, conditionnement, communication) aux Archives départementales tandis que les papiers demeurent la propriété de la Société. Tant que celle-ci est en activité, ce cadre juridique est relativement approprié.
Présentation du contenu
Le fonds de la Société d'émulation s'est constitué au fil des deux siècles de son existence ; il contient d'une part des documents issus de l'administration, du financement et de l'organisation des activités de l'association, et d'autre part, des travaux laissés par les membres en vue de leur publication ou pour information, ou déposés par d'autres personnes pour y être préservés. Ces documents ont été gardés dans les locaux successifs de la Société. Les documents les plus récents restent bien évidemment à ce jour dans les locaux de la Société.
Tous les travaux présents dans ce fonds n'ont pas été publiés dans les volumes des Mémoires ou Travaux de la Société et beaucoup sont des versions annotées, corrigées, avant publication. Là réside leur intérêt car ils sont assurément une source complémentaire aux publications de la Société. Les plus anciens sont souvent manuscrits tandis que les plus récents sont assez souvent pourvus d'illustrations.
Nous attirons l'attention des lecteurs sur la présence des catalogues du musée de la Société, et ceux de sa bibliothèque et, conjointement, de celle de la ville de Lons avant le transfert des livres de la première vers la seconde. Ces catalogues complètent ceux détenus par ces deux instituions municipales et, généralement, les précèdent. Nous en envisageons la numérisation afin de les rendre disponible à leurs responsables autant qu'aux chercheurs.
Des lacunes notables sont à déplorer dans presque toutes les parties du fonds, des dizaines d'années étant peu ou pas documentée ; même les registres de délibérations souffrent des manques, sans compter que leur série s'arrête à 1996 en l'état du présent fonds. Sans doute les présidents successifs et des membres du bureau de la Société ont-ils gardé par devers eux des documents de gestion comme le cas est très fréquent en toute association.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Du premier dépôt de 1982, environ 1 mètre de documents ont été éliminés lors du classement définitif du fonds ; il s'agit de pièces justificatives comptables des années 1960-1980 (factures, bordereaux de dépôts de chèques ou bulletins de souscription&), qui n'auraient jamais dû être déposées et dont le contenu est par ailleurs repris dans les registres généraux de comptabilité, qui sont, eux, conservés. Des documents de même nature sur les deux décennies suivantes, collectés en 2016, ont de même également été éliminés après vérification des livres comptables, soit 1,10 ml. Quelques autres types de documents redondants avec des listes récapitulatives auraient dû être éliminés mais la Société n'a pas souhaité détruire ces documents ; leur métrage est au demeurant faible.
Mode de classement
Un récolement fut établi dès 1982 par M. Christian Rochet, archiviste dans l'ordre où les documents avaient été déposés. Une stagiaire réalisa un récolement plus spécifique aux travaux des émulateurs en 2014 sur une durée d'environ 1 mois. Le classement organique du fonds a été entrepris à partir de la fin de l'année fin 2015 pour corroborer les actions de la Société autour du bicentenaire de sa fondation.
Le plan de classement du présent inventaire s'articule fort logiquement autour deux parties : d'une part les documents d'administration au sens large de la Société (instauration, statuts, organes délibératifs, finances et comptabilité, membres, activités organisées par la Société), répartis par chapitres selon le schéma classique et commun à toute institution ; d'autre part les travaux confiés à la Société pour publication ou information, lesquels suivent donc très immédiatement la partie consacrée à l'organisation des séances de la Société dans la partie précédente. A ces deux parties s'adjoignent les documents de gestion du musée et de la bibliothèque de la Société qui auraient pu figurer aussi parmi les papiers des activités diverses de la Société, puis les quelques cartes et plans donnés à la Société, et enfin le matériel iconographique ayant servi à illustrer quelques-unes des publications de la Société.
Les travaux et études ont été classés par thème, en suivant le plan de classement thématique de la bibliothèque des Archives du Jura. A chaque matière abordée, les généralités sont placées en tête, les contributions spécifiques suivent, dans l'ordre chronologique des dates inscrites (quand elles le sont) ; seules les études sur des personnalités et des localités précises ont été classées à leur objet pour faciliter leur repérage. Les index de lieux et de personnes permettent de retrouver trace des travaux d'un auteur précis ou sur une localité, où qu'ils se trouvent.
Les documents figurés (photographies, cartes postales, diapositives, plaques d'impression) ayant servi à illustrer des publications, ont été classés, à la fin du fonds quoiqu'ils se rapportassent à l'élaboration des publications, en raison de leur nature et formats spécifiques, exigeant aussi un conditionnement adapté et le plus réduit possible. On a conscience que le respect des deux critères type de support et format pour chaque publication a entraîné parfois des séparations de clichés portant sur une même illustration d'une publication, mais il a été privilégié pour assurer la meilleure conservation possible de chaque type de support.
Conditions d'accès
Par le contrat de dépôt de février 1982, tous les documents sont librement communicables. En revanche, leur reproduction est soumise à autorisation conjointe du Conseil d'administration de la Société et de la Direction des Archives départementales. Il en va de même pour leur exploitation à des fins de publications ou expositions. Une révision du contrat s'impose cependant pour tenir compte des pratiques et des facilités individuelles de reproduction de documents en salle de lecture des Archives.
Autre instrument de recherche
Anaïs Comte (adjointe qualifiée du patrimoine) et Patricia Guyard (directrice des Archives départementales du Jura), Société d'émulation du Jura (fonds 12J). Répertoire numérique détaillé, Montmorot, 2017 (avec introduction, table des matières, index des noms de lieux et des personnes), consultable en salle de lecture des Archives du Jura sous format papier et sur le présent portail sous format textuel (accès à l'inventaire) ; sa structure générale est aussi encodée en xml-ead sur le présent portail, sans détail des analyses.
Documents en relation
Archives départementales du Jura
Affaires culturelles, 1800-1940 (sous-série 4 T,fonds de la préfecture du Jura, 1800-1940).- T1125 et 114, bibliothèques et musées du département (1812-1907) ; T 607-608, affaires diverses relatives aux sociétés savantes (1801-1878) ; T 539, 1112/2 et 358, réunions des sociétés savantes (1824-1906) ;T 1878, subventions accordées par la Société d'émulation du Jura (1910-1934).
Archives publiques postérieures à 1940 (série W).- 331W67 (versement du Cabinet du préfet du Jura) : élections à la Société d'émulation du Jura (1944). 1767W96 (versement du Cabinet du président du Conseil général du Jura) : Commémoration du bicentenaire de la Révolution française. (&). Société d'émulation du Jura, exposition "Jura 89" (1988-1989). 5000W772 (versement des Archives départementales du Jura) : correspondance avec la Société d'émulation du Jura (1983, 1987).
Bibliographie
Sitographie
Comité des travaux historiques et scientifiques.- La Société d'émulation du Jura adhère au Comité ; à l'initiative de Mme Claude Isabelle Brelot, la base « France savante » abrite désormais la base prosopographique des membres de la Société de sa fondation en 1817 aux années 1950 (membres décédés), constituée de 2015 à 2017 sous sa direction par une douzaines de collaborateurs membres de la Société, dans le cadre des divers travaux menés pour le Bicentenaire de la Société (connexion le 28 août 2017).
Patrimoine numérisé de [la bibliothèque municipale de] Besançon « Mémoire vive ».- Publication électronique des Mémoires et Travaux de la Société à partir des exemplaires de plus de 70 ans (accès aux documents numérisés).
Bibliographie sommaire
Bulletin de liaison des sociétés savantes, périodique édité depuis 1995 par le Cths, publiant principalement les communications faites aux journées d'études annuelles sur le fonctionnement, le rôle et le patrimoine des Sociétés savantes, 18 n° et n° 0 parus à ce jour (publication pdf accessibles en ligne connexion le 28 août 2017), dont :
Autres données descriptives
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Mots clés matières
Date
Biographie ou Histoire
De 1834 à l'aube des années 1970, lors des réunions de la Société sont évoqués les faits de la vie de l'association (nouveaux membres, radiations, courriers et ouvrages reçus, locaux, financement etc. tels qu'on les trouve ordinairement débattus au sein de conseil d'administration ) et sont lus ou présentés les exposés de membres de la Société. Les procès-verbaux de réunion de cette période renferment donc des résumés souvent très étendus des communications, ainsi que les remarques, compléments et réponses des membres présents à la séance. Ainsi, le fonctionnement même de la Société, instituée bien avant la loi de 1901 sur les associations, induit une fusion totale entre véritable réunion de conseil d'administration et séances scientifiques consacrées aux communications, certaines séances étant publiques, ouvertes à tous, mais majoritairement « privées ». Ces procès-verbaux sont à rapprocher des documents d'activité de la Société, particulièrement à partir de la cote 12J105.
A partir des années 1970, les réunions du conseil d'administration sont distinctes des séances d'exposés ; la scission est alors faite dans les procès-verbaux qui, en véritables et seuls procès-verbaux de
conseil d'administration, ne contiennent plus que la marche de la Société et la préparation institutionnelle des séances d'exposés. Aucun registre n'a éré déposé pour la période 1964-1970.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Autres données descriptives
De 1834 à l'aube des années 1970, lors des réunions de la Société sont évoqués les faits de la vie de l'association (nouveaux membres, radiations, courriers et ouvrages reçus, locaux, financement etc. tels qu'on les trouve ordinairement débattus au sein de conseil d'administration ) et sont lus ou présentés les exposés de membres de la Société. Les procès-verbaux de réunion de cette période renferment donc des résumés souvent très étendus des communications, ainsi que les remarques, compléments et réponses des membres présents à la séance. Ainsi, le fonctionnement même de la Société, instituée bien avant la loi de 1901 sur les associations, induit une fusion totale entre véritable réunion de conseil d'administration et séances scientifiques consacrées aux communications, certaines séances étant publiques, ouvertes à tous, mais majoritairement « privées ». Ces procès-verbaux sont à rapprocher des documents d'activité de la Société, particulièrement à partir de la cote 12J105.
A partir des années 1970, les réunions du conseil d'administration sont distinctes des séances d'exposés ; la scission est alors faite dans les procès-verbaux qui, en véritables et seuls procès-verbaux de conseil d'admnistration, ne contiennent plus que la marche de la Société et la préparation institutionnelle des séances d'exposés.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Conditions d'accès
NC numérisé
Mots clés matières
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