Presse locale et départementale

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

Pr

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales du Jura

Modalités d'entrées

La majeure partie des titres de presse locale est advenue aux Archives du Jura par le dépôt légal imprimeur qui a cessé après 2010 ; toutefois, désormais sans contrainte légale, les éditeurs continuent d'envoyer leurs journaux aux Archives pour assurer une conservation pérenne locale.

Cote/Cotes extrêmes

Pr401-500

Cote/Cotes extrêmes

Pr405

Date

1859-1982

Biographie ou Histoire

Histoire du journal :

La naissance (1859-1880) : Le Progrès est né le 12 décembre 1859 de la volonté de M. Chanoine, maître imprimeur à Lyon. Le journal est composé à la main et tiré à 1 000 exemplaires sur des machines bruyantes installées au sous-sol de l'hôpital de la Charité à Lyon.

La vision moderne de Delaroche (1880) : En 1880, l'affaire est rachetée par Léon Delaroche. Considéré comme le véritable fondateur du Progrès, il veut conquérir une clientèle plus populaire et mettre en place des éditions locales.

Le sabordage du Progrès (1939-1945) : Le Progrès a été l'un des rares journaux à publier des extraits de l'appel à la résistance du 18 juin lancé par le général de Gaulle. La pénurie de papier impose au journal de n'être plus qu'une feuille recto verso.

Bien que Lyon soit en zone libre, le gouvernement de Vichy impose sa censure. Le Progrès ne diffuse donc que des communiqués officiels. La plupart des collaborateurs du journal sont favorables à la résistance, et Emile Brémond autorise des réunions secrètes dans les locaux du journal. Le 11 novembre 1942, les Allemands envahissent Lyon et Emile Brémond décide de saborder Le Progrès. Le 12 novembre, le dernier numéro paraît.

Nombreux sont les ouvriers de l'imprimerie et les journalistes qui s'investissent dans la résistance. Plusieurs sont arrêtés, déportés ou exécutés.

Le Progrès sera ainsi l'un des rares journaux français à être autorisé à reparaître après guerre. Le premier numéro d'après guerre sera ainsi daté du 8 septembre 1944. A l'issue de la guerre, Le Progrès augmente sa diffusion et le nombre de ses éditions. En, 1946, il tire à 150 000 exemplaires avec 10 éditions locales différentes.

Pour lire la totalité de l'historique du Progrès, rendez-vous sur le site du journal : http://www.leprogres.fr/presentation-du-progres

Histoire de la collection conservée aux Archives :

La collection du Progrès conservée aux Archives départementales est constituée de 286 boîtes. Les années 1859 à 1950 ne constituent qu'une seule boîte. L'année 1945 constitue également une boîte.

La collection plus complète débute le 12 juin 1958. Elle s'interrompt le 14 juin 1982, du fait d'une interruption de l'abonnement. En effet, les informations contenues dans Le Progrès paraissent similaires à celles du journal dijonnais Les Dépêches. Pour la période postérieure à juin 1982, vous pouvez consulter la collection des Dépêches : Pr409 (1963-1988).

En 1988, Le Progrès et les Dépêches fusionnent sous le titre : Le Progrès Les Dépêches. A cette occasion, notre collection change de cote pour : Pr410.

Présentation du contenu

Périodicité

Quotidien

Etat du contenu de la collection

Pour consulter le détail des 286 boîtes du Progrès, cliquez ici

Conditions d'accès

(Inventaire mis à jour trimestriellement ou annuellement. Les derniers journaux reçus sont consultables même s'ils ne figurent pas encore dans l'inventaire.)

Mots clés titres

Le Progrès, janvier.

Cote/Cotes extrêmes

Pr405/154

Date

1971

Conditions d'accès

Communicable