Adrien Gréa dit Dom Gréa.

  • Cote :

    110J1068-110J1071

  • Date :

    1837-1985

  • Présentation détaillée :

    Adrien Gréa dit Dom Gréa[1] (1828-1917)

    [1] Fils de Lucie Monnier et Désiré Gréa, Dom Gréa est né à Lons-le-Saunier le 18 février 1828. Il est le neveu d'Edmond Monnier. Sa spiritualité inspirera son oncle pour la mise en place des activités sociales à l'usine de Baudin. Cousin de Laurent Monnier, mais de 20 ans son aîné, il révèlera la vocation de ce dernier et aidera à sa montée dans la hiérarchie de l'Église lui permettant d'accéder à l'évêché de Troyes. Dom Gréa fut cependant controversé au sein même de l'église du Jura après s'être heurté aux autorités entre 1862 et 1880. À partir de 1866, il a commencé à rétablir les chanoines réguliers de l'Immaculé Conception, suivant les règles de saint Augustin et saint Benoît avec la bénédiction et l'accord des papes Pie IV et Pie IX et Léon XIII. Sa popularité et son influence croissantes, Dom Gréa fit de l'ombre à Monseigneur Marpot, soutenu par Jules Grévy, alors Président de la République. Il sera mis à l'écart de l'église du Jura et devra « s'exiler » dans le Viennois où il accueillera le 100ème membre de sa congrégation. D'autres communautés de chanoines verront le jour à Lyon, Nice, Valence, Moulin, au Canada, en Suisse et même à Rome. Après le refus de Pie X d'approuver les nouvelles constitutions de son ordre, il se retira à Rotalier, dans la maison familiale des Gréa, où il décédera le 25 février 1917. Une partie de son fonds d'archives personnel est conservé aux archives diocésaines de Saint-Claude donné par Mme de Boissieu, vers 2010-2012. Quelques documents sont également conservé dans le fonds de la famille Gréa, aux Archives départementales du Jura, sous les cotes 144 J, fonds donné également par Mme de Boissieur.

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